Programme colloque annuel de l’ALCQ

Le colloque de cette année est du 29 au 31 mai et sera gratuit et accessible à tous nos membres. Le programme provisoire est maintenant disponible ici. Un programme avec les liens virtuels sera envoyé par courriel plus tard.

Retrait du Congrès 2021 en soutien à la Black Canadian Studies Association

En vertu de son mandat bilingue, l’Association des Littératures Canadienne et Québécoise est fondée sur l’établissement de liens entre une diversité de perspectives et d’expériences culturelles. Eu égard à cet idéal et aux inquiétudes soulevées par la Black Canadian Studies Association, le Conseil exécutif de l’ALCQ estime que le Congrès 2021 n’est pas en mesure de fournir l’espace inclusif que nous tentons toujours d’offrir à nos membres. Le Conseil exécutif a ainsi pris la décision de retirer sa participation au Congrès 2021 et de tenir cette année son colloque de manière indépendante dans un format virtuel.

Bien que conscients des mesures prises par la Fédération pour répondre aux problèmes soulevés, nous prenons la décision de nous retirer du Congrès 2021 en soutien envers nos collègues de la Black Canadian Studies Association dont les voix ont attiré notre attention sur le racisme et l’exclusion dont nos collègues ont été les victimes, et qu’il nous faut dès à présent mieux confronter et tenter d’éliminer. Notre décision vise également à soutenir d’autres associations, lesquelles, tout comme la BCSA, ont pris la décision difficile de se retirer du congrès cette année. L’ALCQ considère habituellement le Congrès comme un lieu important d’échange d’idées et de créations de liens. Or, en l’absence d’autant de voix, le Conseil exécutif estime que le Congrès ne pourra pas offrir cet idéal cette année. Qui plus est, nous reconnaissons qu’il y a du travail à faire pour nous assurer que le Congrès constitue un espace inclusif et sûr à l’avenir, et qu’il nous faudra nous engager à prendre les mesures qui s’imposent.

En votant la tenue d’un colloque virtuel indépendant pour 2021, le Conseil exécutif de l’ALCQ cherche non seulement à donner appui à celles et ceux d’entre vous qui ont déjà commencé la préparation de vos communications, mais aussi à inclure des participant.e.s qui seraient autrement absent.e.s. En tenant un colloque indépendant, l’ALCQ s’engage également à honorer la promesse faite par la Fédération d’offrir des passes gratuits pour celles et ceux qui s’identifient comme Noir.e.s ou Autochtones.

Le Conseil a commencé à réfléchir à des façons dont nous pouvons amorcer ces changements, mais nous reconnaissons également qu’un travail de fond au sein de notre association est nécessaire. Dans cette optique, nous proposons deux points de départ. Premièrement, nous avons ajouté au programme une séance dans laquelle nous invitons toutes et tous nos membres à contribuer à une discussion sur la décolonisation et l’antiracisme dans le monde universitaire. Ensuite, lors de l’assemblée générale annuelle 2021, nous souhaitons entamer une discussion avec nos membres sur les mesures que nous pourrons mettre en œuvre sur le long terme dans le but de faire de notre association un espace plus équitable, inclusif et divers.

Dans les semaines à venir, nous publierons le programme du colloque et vous fournirons des détails sur le format virtuel et l’inscription.

Dépôt en ligne: colloque annuel de l’ALCQ

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Si les problèmes persistent, veuillez envoyer un courriel directement aux coordinateur.trice.s.

Pierre-Yves Mocquais, conférencier plénier francophone ACQL 2021

Pierre-Yves Mocquais, conférencier plénier francophone ACQL 2021

L’ALCQ a le plaisir d’annoncer que Pierre-Yves Mocquais, professeur titulaire et doyen du Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta, donnera une conférence plénière lors du colloque annuel au Congrès 2021.

Pierre-Yves Mocquais est professeur titulaire et doyen du Campus Saint-Jean de l’Université de l’Alberta. Il est co-président de l’Association des Collèges et Universités de la Francophonie Canadienne (ACUFC) et du Consortium National de Formation en Santé (CNFS). À l’université de Regina, il a été directeur du département de français, fondateur et directeur du Centre canadien de recherche sur les francophonies minoritaires et du Canadian Institute for Peace, Justice and Security et vice-doyen à l’enseignement et à la recherche. À l’Université de Calgary, il a été doyen de la faculté des humanités, doyen fondateur du Language Research Center et président de l’Alliance française de Calgary. Ses recherches ont porté sur la génétique textuelle et l’œuvre de l’écrivain québécois Hubert Aquin, notamment à travers l’ouvrage Hubert Aquin ou la quête interrompue et une édition critique du roman Neige Noire. Plus récemment, ses recherches se sont concentrées sur la francophonie canadienne, la littérature du Québec et du Canada français, la francophonie en contexte linguistique minoritaire, la culture francophone des Prairies, les récits et textes de mémoire et les questions d’identité francophone en milieu minoritaire et de survivances culturelles. Il a été l’éditeur de plusieurs volumes collectifs sur la Francophonie de l’Ouest canadien, notamment Langages et écritures de l’exil. L’ouest canadien, terre d’asile, terre d’exil, publié en 2018 aux Presses de l’Université Laval.

Appel à contributions (Rappel)

La date limite du 31 octobre pour les propositions de séances organisées par nos membres arrive à grand pas ! Veuillez trouver ci-dessous l’appel à contributions pour le colloque 2021 de l’ALCQ. Nous vous enverrons une annonce début novembre au sujet de la nature (en personne / hybride / à distance) du colloque.

Appel à contributions

La lauréate du Prix-Gabrielle Roy 2019 (section francophone)

L’Association des littératures canadienne et québécoise (ALCQ) est heureuse d’annoncer que la lauréate du Prix Gabrielle-Roy 2019 (section francophone), lequel récompense chaque année le meilleur ouvrage de critique littéraire écrit en français portant sur les littératures canadienne et/ou québécoise, est Marie-Andrée Lamontagne pour Anne Hébert, vivre pour écrire (Les Éditions du Boréal). Le jury a été formé de Daniel Laforest (The University of Alberta), Julien Lefort-Favreau (Queen’s University) et Eftihia Mihelakis (Brandon University). La remise du Prix est prévue lors du prochain Congrès des sciences humaines lequel aura lieu à la University of Alberta, à Edmonton, au printemps 2021.

À l’unanimité, le jury s’est prononcé en faveur du livre, Anne Hébert, vivre pour écrire de Marie-Andrée Lamontagne. L’autrice a fait montre d’une érudition qui dépasse la vie d’Anne Hébert. Si cet ouvrage réussit à dresser le portrait familial de cette dernière, de ses amitiés (notamment celles de Monique Bosco et Jeanne Lapointe), des conditions d’exercice de son métier, de la géographie plurielle de son parcours, c’est aussi de toute la vie culturelle qu’il parvient à restituer. Lamontagne jette la lumière sur des réseaux féminins dans lesquels Hébert s’inscrit et qui sont trop peu souvent considérés dans le champ des études littéraires du Québec. Cette biographie contribue donc à l’institutionnalisation d’Anne Hébert, comme l’ont fait avant elle François Ricard sur Gabrielle Roy, Michel Biron sur Saint-Denys Garneau et Pierre Nepveu sur Gaston Miron. Le jury tenait par ailleurs à souligner que cette entreprise avait été réalisée hors de l’université et des infrastructures qui permettent habituellement de mener une quantité aussi importante d’entretiens et de faire des recherches en archives.

Le jury du Prix tient à féliciter Lucie Hotte et Johanne Melançon pour l’ouvrage collectif Robert Dickson. Écrire en temps de paix relative, paru aux Éditions Prise de parole. Hotte et Melançon proposent une lecture pluridimensionnelle de l’œuvre de Robert Dickson et du rare parcours d’un anglophone qui a su non seulement s’intégrer au sein de la communauté franco-ontarienne de Sudbury, mais également s’y investir pour aller à la rencontre de l’Autre sous toutes ses formes. En dépliant les multiples visages d’une figure de proue dans le champ culturel franco-ontarien, les auteurs et autrices de l’ouvrage ont su montrer, autant grâce à la qualité de l’écriture qu’à la richesse de leur matériau de recherche, comment l’œuvre de Dickson témoigne d’un engagement poétique, éthique et social.

Le jury tenait également à féliciter Pamela V. Sing et Jimmy Thibeault pour l’ouvrage collectif Marguerite-A. Primeau, première femme de lettres du Far Ouest canadien, paru aux Éditions David. Sing et Thibeault révèlent la portée autant de Marguerite-A. Primeau que de son œuvre dans l’histoire de la francophonie de l’Ouest canadien. L’ouvrage dresse aussi les enjeux vécus par une femme de lettres bilingue et bi-culturelle qui a traversé tout le 20e siècle ainsi que des rapports complexes entre les francophones en contexte minoritaire et les structures hégémoniques liées à l’identité (ici de la langue et du genre).

Renseignements :

Eftihia Mihelakis

Présidente du jury (section francophone), ALCQ/ACQL

MihelakisE@brandonu.ca

Les finalistes pour le prix Gabrielle-Roy 2019

L’Association des littératures canadienne et québécoise (ALCQ) est heureuse d’annoncer la liste des finalistes pour l’obtention du Prix Gabrielle-Roy 2019 (section francophone) qui récompense chaque année le meilleur ouvrage de critique littéraire écrit en français portant sur les littératures canadienne et/ou québécoise. Les finalistes sont (en ordre alphabétique) : Lucie Hotte et Johanne Melançon pour l’ouvrage collectif Robert Dickson. Écrire en temps de paix relative (Éditions Prise de parole) ; Marie-Andrée Lamontagne pour Anne Hébert, vivre pour écrire (Les Éditions du Boréal) ; Pamela V. Sing et Jimmy Thibeault pour l’ouvrage collectif Marguerite-A. Primeau, première femme de lettres du Far Ouest canadien (Les Éditions David). Ces finalistes ont été choisis par un jury formé de Daniel Laforest (The University of Alberta), Julien Lefort-Favreau (Queen’s University) et Eftihia Mihelakis (Brandon University). Le nom du lauréat ou de la lauréate sera annoncé publiquement le 15 septembre 2020.

Colloque annuel annulé

À cause du coronavirus, la Fédération a décidé qu’il n’y aura pas de Congrès 2020 en personne. Par conséquent, le Conseil de l’ALCQ est parvenu à la décision unanime de se retirer entièrement du Congrès 2020. Je tiens à vous assurer que nous sommes arrivés à cette décision après des délibérations prudentes et réfléchies, et non sans un pincement au cœur. Nous avons pris cette décision après avoir mesuré les implications d’une conférence virtuelle, y compris de nombreuses complications logistiques aux niveaux de la coordination avec d’autres associations qui se sont déjà retirées du Congrès, des contraintes et conflits de temps, du manque d’accessibilité à la technologie adéquate, du risque d’exclure des membres, et des coûts envisagés par la Fédération. Nous avons dû également admettre que dans le cadre d’une conférence en ligne nous ne pourrions pas profiter de tout ce que peut apporter les nombreux contacts et échanges en personne que nous avons l’habitude de faire au cours d’un colloque de l’ALCQ.

Beaucoup d’entre vous ont déjà payé les frais du Congrès, y compris les frais du colloque de l’ALCQ, par le biais du site du Congrès. Nous attendons une annonce officielle de la part de la Fédération sur les détails du processus des remboursements. Certains d’entre vous ont déjà payé les frais d’adhésion à l’ALCQ pour l’année 2020 sur le site web de l’ALCQ. Si vous avez payé ces frais dans le seul but de participer au colloque annuel, et si vous désirez annuler votre adhésion à l’association, nous pouvons vous offrir un remboursement complet. Dans ce cas, veuillez envoyer une demande par courriel à notre trésorier, Steven Urquhart (steven.urquhart@uleth.ca).

Si votre communication a été incluse dans le programme du colloque de l’ALCQ cette année, le Conseil vous invite à présenter votre communication au Congrès 2021. Si cette invitation vous intéresse, veuillez tout simplement soumettre à nouveau votre proposition avant la date limite pour l’appel général début janvier 2021. Bien que nous ne puissions pas garantir que votre communication fera partie de la même séance, votre communication sera incluse dans le programme. Et quoique nous regrettions que les participant.e.s ne puissent pas présenter leurs communications en personne cette année, nous vous encourageons à faire mention dans vos rapports annuels ainsi que sur votre curriculum vitae que votre proposition a été formellement acceptée pour le colloque annuel 2020 de l’ALCQ.

Je tiens à confirmer que le jury francophone et le jury anglophone du Prix Gabrielle-Roy, présidés par Eftihia Mihelakis et Veronica Austen, continueront leur travail, et que les finalistes ainsi que les gagnant.e.s pour l’année 2020 seront annoncé.e.s en fin d’été et en début d’automne.

J’aimerais aussi vous confirmer que c’est toujours notre intention de tenir notre assemblée générale annuelle (en ligne) à la fin du mois de mai. Je vous enverrai un courriel avec plus d’informations dans les semaines à venir.

Je tiens à remercier toutes celles et tous ceux qui ont proposé une communication pour le colloque, les organisateurs et organisatrices des séances, nos invité.e.s de séances plénières Dr. Janet Paterson et Dr. David Bentley, nos vice-présidents Julien Defraeye et Thomas Hodd qui ont créé un programme très riche, et notre coordinatrice locale Alicia Robinet pour son soutien et sa planification minutieuse. La coordination et le travail impressionnants de la part de tout le monde ne font que rendre l’annulation du colloque (autrement nécessaire) d’autant plus regrettable.

En vous souhaitant le meilleur succès pendant ces temps difficiles, et en espérant vous voir toutes et tous lors du colloque de l’ALCQ 2021 à Edmonton.

Cordialement,

Scott Powers, Président de l’ALCQ